Un peu de mal avec l'anxiété ambiante ?
Si tu me suis déjà, tu dois savoir que je suis une personne trèèès sensible ? Un jour, il faudra que je me fasse tester sur cette question par ailleurs… Plus tard…
Cette sensibilité a fait que je me suis souvent trouvée embarquée dans les états émotionnels des personnes qui m’entourent.
Alors, quand ils ont la patate, c’est cool mais si ils sont en mode ralerie, là, ça devient vraiment difficile (très, vraiment, beaucoup…).
Parfois, je voyais le monde comme dissocié, entre ce que je percevais de mon environnement : le ciel, la lumière, mon calme, les gens dans la rue qui passent comme une danse…
Et les sensations en coups de poing provoqués par des discussions anxiogènes. Ou juste le non-verbal…
Comme cela me faisait souffrir, j’ai continué mes lectures, recherches, discussions pour trouver le moyen de sortir de cet embarquement dans la négativité d’autrui (et la mienne du coup !!).
Attention, j’ai pas dit qu’il fallait nier les problèmes, einh ! Je cherchais la juste distance pour ne pas me retrouver vidée de ma joie et de mon énergie dans des contextes anxiogènes socialement.
D’ailleurs, ça ne serait pas un peu d’actualité avec le Coronavirus ? Je dis ça, je dis rien. 😉
L'impact bluffant de la parole
J’avais remarqué à quel point les mots, la parole avait un impact sur ma réalité. Ce que je raconte et me raconte crée mon monde.
Je suppose que c’est pour ça, avec le recul, que je me suis intéressée à ce point à ceux qui racontent des histoires : les conteurs contemporains ; ainsi qu’aux mythes des peuples premiers…
J’ai souvent observé aussi, avec délectation, comment ma perception du monde changeait lorsque je parlais d’autres langues : anglais, espagnol, breton… Comme si j’avais des super pouvoirs et que j’entrais dans un autre univers, qui me modifiait aussi de façon sensible : pas la même voix, les mêmes accents, la même gestuelle. Un autre personnage…
Je me souviens encore d’un ami argentin connu, au départ, dans un environnement français qui me regardait toujours avec étonnement lorsque je passais en espagnol dans les discussions de groupe avec ses amis argentins.
« Comme ça te change ! » me disait-il en riant. Je lui renvoyais le compliment…Gratitude pour nos échanges et notre amitié.
Comme j’expérimentais l’impact des mots, du vocabulaire, sur mon état d’esprit. Je me suis questionnée sur l’intention portée. J’ai pris conscience de l’impact des émotions et de l’intention dans ma parole, sur ma réalité.
ça renvoie à un des accords toltèques : « que ta parole soit impeccable… ». Tu connais ?
Un rituel à pratiquer sans modération
Mais comment faire concrètement dans la vie ?
Et bien déjà, en pratiquant la gratitude. En l’exprimant à ses proches, collègues, non-humains…
Pas si facile, voir « touchy » ça demande un peu de pratique, je te préviens… 😉
Tu risques de passer pour une baba cool hyper sensible mais, pour l’avoir testée pour toi, je t’assuuure qu’exprimer ta gratitude rend heureuse. Et fait globalement chuter le niveau de râlerie et d’anxiété autour de toi.
La gratitude est un des liens sociaux les plus faciles à activer pour se lier aux autres.
Bon, clairement, je fais comment me dis-tu ? J’y viens.
Je dis « merci » dès que j’en ressens l’envie, l’élan.
Et je pratique un rituel journalier en fin de journée » les 3 choses cools de ma journée ». Je le pratique aussi avec mes enfants, mon conjoint, à table ou au moment du coucher…
Et, en général, ça déborde ! Et ça permet aussi de causer des choses moins « cools ».
Exemples : gratitude pour le soleil sur ma peau, gratitude pour la solidarité de mon collectif VietoB en cette période de confinement, gratitude pour le texto d’une amie qui prend des nouvelles, gratitude pour ma fille qui prend en charge son école à la maison avec le sourire, gratitude pour les retours positifs sur ma newsletter…
Je te propose de faire un pas de côté et de regarder avec lucidité l’impact des paroles autour de toi et de tester le rituel des « 3 choses cools ». Même, et surtout, en période sensible…
Tu m’en dis des nouvelles ?
Belle journée pleine de soleil. 🙂