Nature et bien vivre : la biophilie à la rescousse
Se connecter à l'océan
Parmi les choses qui me rendent heureuse de façon quasi spontanée, c’est le contact avec l’océan.
Etre sur la plage, regarder l’horizon, sentir l’odeur de la mer, ressentir le sable sur mes pieds ou mes mains.
Ces expériences sensorielles provoquent chez moi une quasi-immédiate détente, une respiration plus calme, une forme d’équanimité (détachement) par rapport aux situations qui peuvent m’inquiéter.
C’est plus facile, en lien avec cette entité naturelle, de me mettre en méditation, de me connecter à moi-même. C’est ce paysage ressource que je me remémore lors de séances de sophrologie, par exemple. Il m’apparait d’ailleurs souvent en rêve.
Dommage, j’habite maintenant en Chartreuse, magnifique massif alpin ! 🙂
Heureusement, j’ai appris à retrouver des états similaires avec la montagne. Faut bien s’adapter ! 😉
Etre en relation avec des autres qu'humains
Je pourrai parler aussi de mes dialogues avec certains animaux comme les chats (j’en ai deux, même si je sais que ce n’est pas très écologique). Nous avons régulièrement de grandes conversations. 😉
Je suis désarmée face aux chiens joyeux (certains chiens ont une particularité désarmante à l’enthousiasme).
Ma fascination et ma reconnaissance est sans borne pour les chevaux. J’ai une énorme gratitude pour les équidés qui m’ont réappris à avoir confiance en le monde et en moi-même.
J’avais remarqué que la plupart des personnes autour de moi, trouvait aussi de l’énergie, du réconfort avec la présence de la nature, quelle que soit sa forme.
Il pouvait s’agir de la présence ou de l’observation d’animaux, domestiques ou sauvages.
Je n’étais donc pas seule, la sensible de service, à avoir ces contacts privilégiés et nourrissants.
Biophilie, mais c'est bien sur !
J’ai appris récemment que cette tendance à établir une relation avec le monde vivant et les éléments naturels renvoyait au concept de biophilie , de bios (vie) et philis (qui aime d’amitié). 🙂 🙂 🙂
J’ai trouvé cette information dans le livre d’Eric Lambin, « une écologie du bonheur ».
Je l’ai retrouvée avec bonheur dans celui de Pablo Servigne, Raphaël Stevens, Gauthier Chapelle « une autre fin du monde est possible, vivre l’effondrement ,et pas seulement y survivre ». Synchronicité ? 🙂
Selon le biologiste Edward O. Wilson, l’espèce humaine a une affinité émotionnelle innée avec d’autres êtres vivants ainsi qu’avec le monde végétal et les paysages naturels. Cette affinité est une des bases de notre épanouissement.
Les arbres envoient notamment des substances volatiles qui réduisent le stress chez ceux qui les respirent, réduisent les temps d’hospitalisation et de convalescence… ça vous parle ?
Le contact avec les autres qu’humains, avec la terre, l’océan nous est donc bien plus nécessaire et essentielle que ce que semble penser notre civilisation thermo-industrielle.
Prendre ces temps de contacts réguliers sera peut-être un jour obligatoire, voire remboursé par la sécurité sociale?
Et vous , comment activez-vous votre biophilie?
N’hésitez-pas à me faire part de vos ressources. 🙂